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Mon Journal de Séville
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9 avril 2015

Jeudi 9 avril 2015

Depuis les orages de lundi, le temps a changé alternant pluie, petite pluie, soleil timide, fraîcheur. Pour les photographies manque la lumière du soleil. Je m’adapte, j’en profite pour faire un peu de tourisme.

Aujourd’hui, vers dix heures, Los Jueves, c’est-à-dire le marché aux puces du jeudi, qui, dans la moitié nord de la vieille ville, assez loin des zones touristiques et introuvable sans plan, occupe la Calle Feria depuis la Calle Castelars jusqu’à La Correduria. Un marché aux puces traditionnel où l’on peut trouver de tout comme d’habitude, depuis des centaines de peluches jusqu’à des objets de collection. Je suis toujours très intéressé par l’aspect « anti société de consommation » de ces marchés qui récupèrent et recyclent les objets les plus communs et les plus dérisoires. D’une certaine façon ce sont eux les premiers écolos.

À 11 h 30, j’en ai assez vu et décide d’aller à l’église du San Salvador dont j’ai publié de nombreuses photos sur mon blog. C’est un exemple parfait de la surenchère baroque espagnole, du dix-septième siècle construite sur une église plus ancienne destinée à effacer la première grande mosquée de Séville. Il n’en reste donc aucune trace. L’église est une succession de chapelles aux retables tous plus dorés, plus surchargés, plus grands les uns que les autres qui grouillent littéralement d’angelots et de saints et de saintes. C’est assez impressionnant et vaut le regard. L’œil s’y perd un peu pourtant ce sont les innombrables détails qui sont intéressants. Les anges porte-lampes par exemple sont très intéressants ou l’étonnante statue du Christ de l’humilité et de la patience ou encore celle de Saint-Jean représenté avec un grand naturel en paysan solide et lourdaud portant le Christ sur ses épaules. Elle vaut vraiment le détour. Peut-être moins impressionnante que San Roque de Lisbonne mais quand même…

Petit détour par la place Duque de la Victoria. Trop tard, ils n’ont plus de journaux français. Je m’en passerai car cet achat est plus sentimental qu’autre chose. Café, petit repos. Depuis trois mois que j’ai décidé de ne plus déjeuner, ma vie est devenue plus simple et j’ai l’impression que mes journées sont plus longues.

Ensuite, au point où j’en suis, tout près de San Salvador, Calle Cuna, El Palacio de la Condesa de Lebrija, toujours dans la famille de ses descendants et qui a été initié au quinzième siècle puis transformé au cours des ans. Pour l’essentiel il date du dix-huitième siècle et montre bien ce que pouvait être une résidence aristocratique à la fin du dix-neuvième. Articulé comme il se doit autour d’un patio il présente à l’étage nombre de pièces encore meublées mais sans rien de spectaculaire sauf peut-être la collection de secrétaires. La comtesse était apparemment une collectionneuse un peu pillard semble-t-il car, le rez-de-chaussée, ce que j’ai trouvé le plus intéressant est une accumulation d’objets de fouilles paraît-il trouvés sur ses terres. Notamment les sols sont une suite impressionnante et très intéressante de mosaïques romaines soit géométriques, soit à motifs mythologiques. Un vrai musée qui, là encore, vaut la visite.

Ensuite, mon dos a bien mérité une heure de piscine.

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