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Mon Journal de Séville
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30 avril 2015

Jeudi 30 avril 2015

Finalement, Séville ne veut pas me quitter. Je me suis levé à quatre heures, j’ai fait venir un taxi. À cinq heures trente j’étais à l’enregistrement de l’aéroport et… ils n’avaient pas mon billet. Mon agence de voyage, Opodo pour ne pas la citer m’avait envoyé un mail disant que le vol du soir direct de 18 h 05 était supprimé et remplacé par celui du matin à 6 h 50 avec transit à Madrid, ce qui vérification faite était complètement faux. Il paraissait que je n’avais pas le choix. J’avais donc naïvement accepté victime de je ne peux pas savoir quelle magouille. Or ils ont oublié de m’enregistrer sur le vol du matin et j’étais toujours enregistré sur celui du soir. Douze heures d’attente, douze heures à passer dans l’aéroport de Séville car il n’y a évidemment plus de consignes. J’aurais pu retourner à Séville, mais que faire avec mes deux bagages d’autant que rien n’est ouvert avant 9 heures. Situation absurde, je suis totalement dépendant de mes bagages que je ne peux quitter, même pour acheter un journal, même pour aller aux toilettes sinon ils risquent d’être détruits. J’ai donc repéré dans la minable cafétéria une table avec une prise où j’ai pu brancher mon ordinateur pour travailler pendant tout ce temps. Il y a le wifi de l’aéroport mais, bien sûr, il n’est gratuit que trente minutes. J’ai demandé si je ne pouvais pas avoir un billet sur un autre vol. Oui, c’était possible, en première et des 150 € que j’ai payé mon retour de Séville, le coût passait à 700 € pour deux heures de vol, ce qui faisait cher de l’éventuelle coupe de champagne. Je me suis donc résigné. Mais ceci confirme bien à quel point les agences de voyage nous prennent pour des imbéciles car en effet nous ne pouvons rien contrôler ni vérifier.

J’ai passé ma dernière journée à Séville dans le bruit incessant des haut-parleurs de l’aéroport et les bavardages sans intérêt des serveuses et des passagers en attente car la cafétéria est sonore et le moindre son y est multiplié par cent. La nettoyeuse par exemple fait un bruit de bulldozer.

Cela aussi fait partie de l’aventure mais j’avoue que je m’en serais bien passé.

Hier soir je suis allé manger dans le quartier très touristique de Santa Cruz où se trouvent la majeure partie des restaurants de Séville : 5 huîtres (ils n’en avaient pas plus) à trois euros cinquante pièce, deux verres de vin, un plat de morue pas assez cuit et noyé sous une sauce béchamel ce qui tue tout le goût du poisson, un café : quarante euros. C’est le repas le plus cher que j’ai fait durant tout mon séjour. Les garçons étaient aimables, gentils, mais…

S’il n’y a pas d’autre imprévu je quitte Séville à 18 heures, sinon… Je continuerai mon journal et vous en serez ainsi informé même si vous n’en avez rien à faire. Sinon je reviens à Paris en attendant que le vaisseau Soyouz nous tombe sur la tête.

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